E-sport, mode, entreprenariat, sport. Des domaines qui intéressent les jeunes et que Guillaume De Monplanet connait bien. L’ancien directeur général du groupe Adidas France a pris le temps de me parler de son parcours et de donner beaucoup de conseils très utiles pour les jeunes.

Un passionné au parcours éclectique

Guillaume De Monplanet n’est pas seulement un dirigeant d’exception. Il est aussi père de deux grands garçons et marié à une institutrice, ce qui l’a rendu particulièrement sensible aux problématiques de jeunesse, d’éducation et d’orientation.

Il a passé 25 ans dans les univers du sport, de la mode et de l’entertainment. Trois mondes animés par la passion, où il a occupé des postes à très haute responsabilité, sans jamais perdre son envie de transmettre et de construire.

De l’entrepreneuriat aux plus grandes marques

Tout a commencé très tôt, aux États-Unis, avec la création de 180, une marque de vêtements et accessoires pour les sports outdoor, qu’il revend après quelques années.

Puis, c’est l’entrée dans la cour des grands :

• Dirigeant de Reebok France
• Directeur Marketing France puis Europe chez Adidas
• Directeur Général du groupe Adidas pour la France (Adidas, Reebok, TaylorMade)

En 2020, il quitte ce géant du sport pour retrouver une liberté d’action et une fibre entrepreneuriale : il crée Panam Consulting, un cabinet de conseil tourné vers l’accompagnement stratégique d’entreprises dans les secteurs du sport et de la mode, mais aussi vers les dirigeants, qu’il aide à prendre des décisions clés.

Il continue à s’impliquer dans des aventures variées : direction de l’équipe Team Vitality dans l’esport, direction de marques de mode féminine comme Morgan et Caroll… Son regard sur ces différents domaines lui permettent de prendre beaucoup de recul et donner d’excellents conseils en orientation.

Les conseils de Guillaume pour les jeunes

🎓 Bien choisir sa formation

Guillaume De Monplanet a suivi une école de commerce (ESCP) après un Bac B (éco) et deux années de prépa. Il avait une passion : le sport. Et il cherchait une formation assez large pour garder les portes ouvertes. Son conseil ? Si vous ne savez pas encore quel métier faire, les écoles de commerce sont une très bonne option, car elles permettent de découvrir plusieurs fonctions (marketing, finance, RH, etc.).

🔑 Astuce : privilégiez les formations avec beaucoup de stages. C’est LE meilleur moyen de tester ses envies, de mieux se connaître, et de découvrir la réalité du terrain.

🇬🇧 L’anglais, c’est non négociable

Dans des secteurs comme le sport, la mode ou les jeux vidéo, l’anglais est indispensable. Et la France a du retard. Il encourage donc tous les jeunes à ne pas attendre, et à investir dans cette compétence dès maintenant.

💼 Passion, oui… mais métier d’abord !

Travailler dans un secteur passion (le sport, l’esport, la mode) est génial, mais il ne suffit pas d’être fan. Il faut maîtriser un vrai métier. Ce sont vos compétences techniques (marketing, finance, droit, etc.) qui feront la différence, pas seulement votre intérêt pour le domaine.

✨ La passion, c’est le carburant. Les compétences, c’est le moteur.

👤 Ce qui fait la différence

Les diplômes ouvrent des portes, mais c’est votre personnalité, vos engagements, vos projets qui marquent les recruteurs. Guillaume De Monplanet insiste sur l’importance de savoir raconter son histoire, de montrer ses engagements, ses activités, ses apprentissages.

Et surtout : soyez curieux, cultivez vos passions, osez faire des choses différentes.

🧭 Entreprendre ou pas ?

Les grandes entreprises sont d’excellentes écoles pour débuter : on y apprend la rigueur, la gestion de projets complexes, le travail en équipe. L’entrepreneuriat, lui, est une aventure plus risquée, mais extraordinairement formatrice. Il faut gagner en expérience avant de se lancer, selon lui.

🎮 Travailler dans l’e-sport ?

Un monde de passion, certes, mais aussi de chaos et de vitesse. Si vous rêvez de travailler dans ce secteur, ne vous contentez pas d’être gamer : apportez des compétences solides, soyez ouverts, prêts à vous adapter à un environnement jeune, mouvant, parfois instable.

🤝 Le réseau, un levier trop souvent négligé

Enfin, Guillaume De Monplanet rappelle l’importance du réseau, qu’il soit familial, amical ou professionnel. Il ne s’agit pas d’en profiter « par intérêt », mais de l’entretenir sincèrement, d’apprendre à donner avant de recevoir. C’est souvent par le réseau que les opportunités les plus précieuses arrivent. Et d’ailleurs sans le réseau, cet épisode de podcast n’aurait jamais eu lieu 🙂

Si tu veux d’autres conseils sur ton orientation, tu peux me suivre sur instagram ou encore mieux, t’abonner à ma newsletter pour recevoir des invitations à mes ateliers gratuits sur zoom.

Photo de CHUTTERSNAP